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©Fruits et légumes|Evelyne Coustillat

Le Goyavier

Un petit fruit rouge acidulé

Le goyavier, petit fruit tropical rouge et brillant, tendrement sucré et une pointe acidulée, fait son apparition pendant la période de l’hiver austral, dans les vergers de l’île et dans les forêts. La saison de la cueillette débute vers la fin du mois d’avril et se termine au mois d’août.

Les secrets du

goyavier

Très prolifique, le goyavier (goyave de Chine, originaire du Brésil) est l’une des pestes végétales, très appréciée comme une ressource agricole pour ses fruits et son bois. Cet arbuste fruitier peut atteindre douze mètres de hauteur et les plus gros fruits peuvent mesurer environ 2,5 cm de diamètre.

Pour le plus grand bonheur des gourmands, la saison de la cueillette débute au mois d’avril et se termine au mois d’août, donnant lieu à une ruée de voitures vers les Plaines le dimanche. 

Le goyavier très riche en vitamine C, est utilisé dans diverses recettes et s’apprécie en confiture, en crème, en clafoutis, en jus, en sorbet, dans les gâteaux… Il sert également de sauce dans les plats innovants de la cuisine créole.

Comme les autres fruits exotiques de La Réunion, le goyavier a sa fêteElle se déroule du 7 au 9 juin 2019 à la Plaine-des-Palmistes. Au programme : cueillettes, ventes de produits du terroir, concours, expositions, artisanat, dégustations, animations…  

Le Saviez-Vous ?

Les feuilles des goyaviers possèderaient des vertus anti-inflammatoires et des pouvoirs cicatrisants. Le fabriquant Dior les utilisent dans la conception de ses produits de beauté 

Où le trouver ?

Vous pourrez cueillir les goyaviers dans les exploitations, avec l’autorisation des propriétaires, dans les champs soigneusement délimités. Le tarif dépend du seau de goyavier cueilli.

A la Plaine-des-Palmistes. A vingt minutes de Saint-Benoît dans l’Est de l’île de La Réunion, cette région est un havre de paix où règnent la nature, les traditions et la douceur de vivre. D’une altitude moyenne de mille mètres, assez arrosé, ce plateau est d’une incomparable richesse botanique (fougères arborescentes, tamariniers, palmistes rouges, goyaviers…). 

A la Petite-Plaine, vers la route forestière de Bébour-Bélouve, le goyavier s’est développé comme tous les végétaux parasites. Certains agriculteurs l’ont ensuite planté pour une exploitation commerciale.

Vous en trouverez également en bordure des routes dans les « hauts » de l’île.

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